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Sillage

Nävis vit dans la quiétude de la jungle avec Houyo le tigrours, jusqu’au jour où le Madjestoet Heiliig, du peuple des Hottards, descend du ciel pour superviser la hotta-formation de ce monde jugé inhabité. La hotta-formation détruit rapidement la biosphère, et ça, Nävis ne saurait le tolérer. Unique représentante d’une espèce évoluée inconnue, elle sera emmenée à bord de Sillage, un gigantesque convoi multiracial sillonnant l’univers à la recherche de planètes à coloniser. Nävis a la particularité unique d’être psy-neutre ; nul ne peut lire ses pensées. Très vite et à son insu, elle devient un rouage important dans le jeu politique qui se trame sur le convoi... Mais Nävis ne désire plus qu’une chose : entrer en contact avec ses semblables, les Hommes !


En 1998, quand paraissait le premier tome de la saga Sillage, nous croyions assister à l’aurore d’une série de référence, dont les développements ultérieurs promettaient de très riches heures sur le thème de l’identité et du rapport à l’Autre. Aujourd’hui, sept tomes plus tard, première vente de l’éditeur Delcourt, la série est plébiscitée par un large public. Mais de grande science-fiction, de celle qui s’enracine dans le futur en sondant représentations et comportements : point !

Sillage se révèle être une BD pétrie de bons sentiments, insidieusement édifiante, qui brandit un dynamisme fun pour mieux faire oublier qu’elle a renoncé aux virtualités énormes de son sujet. L’abdication vers la facilité éloigne les gouffres peut-être, mais alors qu’Aquablue brille déjà dans le registre de l’humanisme ronflant, faire du space-opera de cette manière a-t-il encore un sens ?

Dans le bancal creuset qu’est la BD Troll, Jean-David Morvan semble avoir mûri la formidable intuition qui sert de postulat de départ à Sillage : l’homme interrogé dans son « exceptionnalité » par un monde aux normes différentes - là le bestiaire fantasy, ici le convoi extraterrestre. Tout comme Larve, Nävis suscite le plus grand intérêt des autres races, mais l’altérité de ces dernières ne semble pas devoir échapper dans Sillage à un modèle culturel calqué sur nos démocraties libérales. On verra ici se dessiner en creux un enjeu sur lequel Morvan semble vouloir se rabattre, en dépit des passionnantes questions posées par la recherche de cohérence identitaire de son héroïne.

La quête identitaire : un gisement sous-exploité

Notons d’emblée le manque de rigueur de Morvan dans sa caractérisation. Nävis est l’unique survivante d’un vaisseau qui s’est échoué sur une planète non occupée, alors qu’elle était encore un bébé. On sait qu’un nouveau-né bâtit sa relation à l’environnement au travers des échanges mimo-gestuels et émotifs avec sa mère, c’est-à-dire en associant certaines manifestations sensorielles à certaines qualités émotionnelles. Un tiers est nécessaire pour transformer les manifestations émotionnelles et motrices en formes de la symbolisation.

(JPEG)Dans Le collectionneur, album hors-série, Morvan nous dit de Nävis qu’elle a été prise en charge par un robot-nurse ; ainsi lui a été inculqué le langage. Sa relation avec le tigrours, sorte de félin plantigrade, lui a parallèlement permis de découvrir l’animalité des rapports affectifs. Au vu de ces tiers non-humains, on peut légitimement s’interroger sur les aptitudes de Nävis à la symbolisation du monde, et bien sûr, être sceptique face à sa capacité profondément incohérente de développer un discours moral visant à convaincre autrui - les migreurs en l’occurrence -, car qui dit morale dit empathie, notion inexistante dans le règne animal et robotique. N’ayant jamais été confrontée à l’autre, Nävis ne peut conséquemment pas réagir sur un mode affectif à la question du libre-arbitre des migreurs, ou au danger écologique encouru par sa biosphère. Et quand bien-même voudrait-on croire que Sillage lui ait inculqué l’idéal humaniste qui est censé l’animer, quand bien même croirait-on comme le suggère Morvan que cette posture morale est une panoplie d’humain fabriquée par Nävis pour combler son vide identitaire, il n’en resterait pas moins que la caractérisation de ce premier tome serait aberrante.

Morvan nous y présente Nävis comme une sauvageonne présentable ; dénudée mais pas trop - pudeur ridicule ; là où il n’y a pas de socialité, c’est-à-dire de corps érotisé par le regard d’autrui, celui-ci n’a pas lieu d’être affublé d’un cache-sexe -, farouche mais pas violente, simple mais pas bête, presque normale en un mot ! Passe pour cette jolie robinsonnade, si par la suite le scénariste s’attachait à interroger l’irréductible dissemblance contenue dans ce presque ; notamment à travers le vacillement des repères de Nävis lors de son brutal changement d’environnement, ici complètement occulté. Par là-même, le scénariste aurait pu examiner l’« inhumaine humanité » de son personnage en jouant subtilement avec le processus identificatoire des lecteurs, mettant en regard l’étrange différence de la jeune femme et les comportements identifiables d’extraterrestres socialisés. Cela aurait pu être tout le sens de l’éducation de Nävis sur Sillage, mais se sachant attendus sur ce point, Morvan et Buchet ont décidé - par ce que nous jugeons être une sorte de suicide thématique - de surprendre le lecteur en en évacuant le traitement.

L’acclimatation de Nävis à un milieu non naturel, hautement technologique et diversifié, tient en un strip dans le deuxième tome. Le précepteur Mackel-Loss y dit qu’elle « a décidé d’apprendre la langue officielle » de Sillage. Il eût été passionnant de suivre le cheminement psychologique qui l’amenait à ce désir d’apprentissage et d’émancipation. Mackel-Loss dit encore qu’elle a très vite appris « nos lois et coutumes ». Il eût été dès lors passionnant de déterminer quelles mœurs lui étaient inculquées, afin de mieux comprendre l’impact de Sillage dans la structuration psychique de Nävis, et des possibles phénomènes d’acculturation (comment adopter des comportements typiquement humains si on est entouré d’extraterrestres ?), mais aussi comment le convoi légitimait dans la durée son ordre social, puisqu’on sait qu’en définissant un type de conduites sociales considérées comme conformes ou non à une normalité dominante, les mœurs articulent le modèle culturel au type d’ordre social. De même, il eût été passionnant de voir comment les valeurs afférentes à la culture historique de l’humanité, tirées des données du vaisseau-épave de Nävis, pouvaient être déformées dans leur transmission par la sensibilité nécessairement spécifique d’un précepteur non-humain. Tout cela eût lié intimement les questions de la relation interculturelle - la fascination et l’inquiétude face à l’autre, inconnu pressenti comme différent - et de l’identité. En lieu et place, Jean-David Morvan préfère entériner le choix de l’héroïsation punchy, qui fait en grande partie le charme actuel de la série, ne le nions pas, mais oblitère irrémédiablement le sens sous la superficialité d’une séduction immédiate. L’odyssée intérieure le cède d’emblée à la quête simplificatrice ; l’exploration de sa propre humanité se commuant en la recherche d’un contact avec ses semblables.

Ne pas arpenter dans toute sa violence la réalité psychologique appelée par le postulat de départ de Sillage (solitude inexorable, sentiment de monstruosité, déséquilibres mentaux, altérations comportementales...) condamne Morvan à être le marionnettiste d’une Nävis sans intériorité, situation intenable qu’il ne parvient pas à gérer autrement qu’en tombant dans l’ornière de l’instrumentalisation et du manichéisme.

(GIF)La façon qu’il a de créer un semblant de logique intérieure à ses protagonistes en leur plantant dans la bouche des discours « prêt-à-penser » sur des sujets-greffons tels que le terrorisme ou l’émancipation des femmes, témoigne effectivement de sa propension à faire de ses personnages les porte-paroles didactiques d’opinions « politiques » consensuelles. Par ailleurs et si l’on excepte le physique neutre du consul Atsukau, les designs extraterrestres familiers sont systématiquement positivés (Komerin Deproveccho, le gros nounours mercenaire du tome 4), tandis que les méchants sont forcément hideux, inconcevablement autres, repoussoirs (le trio de chasseresses et notamment la femme-Alien, tome 2, le corps tendineux de Trictajdal, tome 4). S’en dégage une vision de l’Autre considérablement appauvrie par un manichéisme graphique bas du front, qui fait du délit de sale gueule une rhétorique. Ainsi, les auteurs auront beau en foutre plein le minois de Nävis, on ne s’en inquiétera pas outre mesure, puisqu’elle est du bon côté de la barrière. Peut-être le robot Snïvel leur sert-il alors de catharsis, lui qui se fait démembrer à l’envi quasiment à chaque tome, sans que cela coûte - tout comme l’étalement complaisant de la violence physique, notable dans le tome 7 ? Mais Snïvel lui-même ne clame-t-il pas à l’I.A. qui le « dissèque » dans le tome 6, son droit à disposer librement de son corps, thème qui semble devoir retenir l’attention de Morvan ?

La question de la corporalité

Ainsi, dans le tome 2, le consul, puissant psy-actif, recherche la fusion de l’acte sexuel en habitant littéralement le corps de ses conquêtes, se délectant de la totale impuissance de ses hôtesses face à son désir omnipotent, soumission-pâmoison dont il tire sa jouissance extrême. Nävis attise tout naturellement sa convoitise, d’autant plus qu’il ne peut pas sonder son esprit. Pour Atsukau comme pour le lecteur, la jeune-femme n’est que surface. C’est-à-dire une écorce corporelle, support idéal d’un zapping bariolé et permanent, tant dans les coiffures que dans les tenues. Un corps-surface dont les auteurs évacuent la possible charge érotique au profit d’un athlétisme juvénile de chaque instant (même à demi-nue, Nävis n’est jamais excitante).

Si l’on délaisse la question périphérique sur le viol, qui semble devoir préoccuper superficiellement Morvan, on conçoit aisément que le consul désire, au delà de la possession sexuelle, percer le mystère de l’humaine par la découverte des agencements de son organisme, soulignant ainsi le fait que l’identité prend sa source dans la relation subtile qui unit l’esprit au corps.

Les neurosciences [1] nous apprennent en effet l’importance de l’interconnexion inconsciente et cohérente des différentes cartographies cérébrales représentant, en divers niveaux du système nerveux, l’état de l’organisme à un moment donné. Ce proto-soi tourné vers la survie se mue en premier stade de la conscience - celui du ressenti ici et maintenant - dès lors qu’un élément du monde extérieur interagit avec l’organisme. Or la conscience est le processus par lequel une émotion, c’est-à-dire un marqueur somatique, où même un souvenir (dans le cas d’un niveau de conscience étendue, incluant passé et avenir) s’affirment à un individu comme étant absolument siens. La conscience de soi s’enracine avant tout dans le corps. On voit là l’importance de ce dernier comme facteur d’identité.

Ces notions pour le moins complexes irriguent souterrainement deux séquences-clés, qui offrent une double représentation de l’organisme : comme système efficient et comme chair malade. Le fonctionnement systémique du corps trouve son écho dans l’exercice militaire inaugural du tome 2, lorsque Nävis évolue dans un parcours aquatique où les couloirs circulaires seraient autant d’artères, et les soldats-embûches autant d’anticorps. A cette métaphore « médicale », froide et aseptisée, correspond le souhait du scientifique Ärztrachan de faire des examens sur la jeune femme, tandis que la pulsion libidinale perverse du consul se manifeste symboliquement dans les couleurs chaudement agressives du vaisseau muqueux, où Nävis vient s’échouer plus tard. Cette seconde séquence signale que le corps est aussi chair, avec tout ce que cela implique de volupté (est-il bien nécessaire de rappeler que la mucosité est un invariant des zones érogènes habituelles du corps ?). A ce titre, la présence de parasites dans la carne (les pseudo-chauve-souris) peut être interprétée de deux façons.

En nous présentant le domaine de la chair comme dégradé et malsain, les auteurs affermissent de manière frappante leur décision de s’adresser à un lectorat adolescent en ayant pour héroïne une femme-enfant sportive et asexuée. En outre, si l’on prend en compte les actes de Nävis dans les deux séquences, on ne manquera pas de constater qu’elle fait preuve d’une grande maîtrise en premier lieu, pour manquer de se faire tuer par la suite, signe que si le corps-réflexe fonctionne parfaitement, le corps sensuel dépérit. Se pose dès lors l’interrelation entre chair malade et vacuité affective/identitaire. Là encore, l’intuition de Morvan le mène à un seuil passionnant, mais le scénariste trébuche de nouveau dans l’incohérence la plus flagrante. On en veut pour preuve la case où Nävis remonte ses seins avant sa première entrevue avec le consul Atsukau, improbable comportement social de valorisation corporelle à des fins de séduction, dont les conséquences sont refusées (« personne ne s’intéresse à moi » dit-elle, dépitée qu’Atsukau l’ait entreprise). On pourra aussi mentionner la navrante désinvolture avec laquelle Morvan occulte dans le tome 3 l’apprentissage sexuel de Nävis avec Clément Vildieu, passage pourtant capital dans sa structuration psychique - pour qu’elle défende la cause des femmes, encore faudrait-il qu’elle-même se sente femme !

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La parabole du convoi interstellaire : un double-fond paradoxal

Morvan, qui dit lui-même n’avoir aucune idée de la façon dont peuvent bien vivre des extraterrestres, a choisi d’opérer un décalque entre l’ordre social contemporain et son univers inventé. Avec la Constituante, organe dirigeant Sillage, on peut bien évidemment trouver décevant qu’il désigne un horizon indépassable de toute organisation politique dans l’univers, réduisant à néant la diversité possible des visions non-humaines du monde (ardues à concevoir il est vrai, sans en passer par un minimum de réflexion théorique). On peut s’agacer de cet universalisme auto-centré, étape ultime d’un anthropomorphisme généralisé, qui nivelle les virtualités de développement civilisationnel à un ensemble de valeurs issues du creuset philosophique des démocraties occidentales. Ostentatoire mais pas visionnaire, Morvan se fait le chantre d’un système benoîtement transposé jusque dans son soubassement capitalistique, qui entraîne sa petite critique routinière (le profit écrasant la morale, la corruption, etc.), sans que jamais à ce jour ne soient questionnées les notions capitales de normalité, de déviance et de contrôle social.

De fait et comme il se doit, les méchants sont des pervers ou des criminels, sans que le scénariste songe un seul instant à déplacer audacieusement les frontières de la déviance en interrogeant les rapports entre maintien de l’ordre social et renouvellement des modèles culturels dominants - ceux-ci posant la question de la coexistence culturelle. Que l’on songe à la repentance politiquement correcte du consul Atsukau pour achever de constater que Sillage n’offre de l’altérité qu’une signalétique lénifiante, là où on attendrait de la science-fiction qu’elle nous dessille, fut-ce au prix de notre confort de lecture.

Si l’on s’en tient à la description du convoi comme avatar de la société de consommation - l’absence d’humains à proprement parler n’interdit pas l’équivalence -, lieu des inégalités exacerbées ; on ne manquera pas de trouver la parabole simpliste. Mais au delà du premier degré étriqué, que l’auteur l’ait voulu ou non, la richesse de son dispositif produit en filigrane des hypothèses fort intéressantes. Ici sourd le paradoxe d’un discret pessimisme sur notre capacité à sortir du mirage de la société d’abondance, et partant, à aborder différemment la consommation. Les finalités du convoi, par leur simplicité même, ne laissent pas de doute : rencontre culturelle et exploitation des richesses - les deux termes rentrant en tension.

Car si l’on ne sait encore rien de l’origine de Sillage, le convoi n’en représente pas moins symboliquement une fuite en avant que Morvan souligne à sa manière avec le thème du trafic de planètes, dès le tome 4, et Buchet de façon plus diffuse à travers l’abondance matérielle mise en scène (s’ajoute au jeu de transformisme dont nous parlions plus haut un véritable lyrisme technologique à travers vaisseaux et accessoires démultipliés).

(JPEG)L’exploration spatiale se pose, sans que cela soit asséné nulle part, dans la continuité des forces qui régissent notre société de consommation actuelle. On sait que celle-ci fonctionne sur la combinaison de deux règles toutes simples : susciter une consommation de masse en expansion continue et créer les conditions d’une circulation de plus en plus rapide des marchandises. En d’autres termes, il s’agit de créer les conditions d’une surconsommation permanente, dont la conséquence est un gaspillage systématisé, une destruction tant des objets que des ressources. S’ensuit l’ère du gadget, de la compulsion, des inutiles produits à fonction symbolique, de la destruction du vivant. Ceci a pu être analysé comme l’incapacité collective à vivre autrement que dans l’angoisse du manque, celle-ci étant paradoxalement exacerbée par l’accroissement des objets en circulation.

L’exploration spatiale de Sillage prend ici tout son sens ; le convoi étant confronté à la nécessité de renouveler sans cesse ses ressources. Mais consommer de cette manière, c’est ne pas respecter le milieu vivant, et par extension ne pas se respecter soi-même en tant qu’être vivant. La conquête exploratoire de l’espace, avec son marché élargi (agréger de nouvelles races de consommateurs peut être lu comme la finalité véritable du convoi) et ses perspectives de ressources gigantesques, repousse le danger de la pénurie et enchaîne l’homme à l’expression vivante de ses pulsions de mort au travers d’une consommation éternellement irresponsable, véritable illusion de bonheur.

On comprendra que la croyance affichée par Sillage en un certain universalisme du progrès de la conscience morale, cristallisé par les instances dirigeantes du convoi (organisation démocratique, respect affiché des droits de l’homme), s’avère de bien peu de poids face à cette vision extrêmement forte de notre devenir - en ce sens qu’elle s’affranchit de la transposition gratuite pour énoncer une vérité sur notre présent. Sillage présente donc un double-fond, et ne saurait en conséquence être jugée trop hâtivement.

De là à avancer que les extraterrestres de Morvan sont les produits de leur société - psychés différentes ou pas, la société de consommation nivelle les spécificités culturelles dans de mêmes besoins et pratiques -, et que ce dernier ne peut être en conséquence critiqué sur son absence de recherche sur l’inter-culturalisme, il n’y a évidemment qu’un pas. Eu égard à son peu d’implication directe dans les effets de sens que nous venons de dégager, on nous permettra de douter de cette légitimation a posteriori.

On pourra toujours nous rétorquer avec un haussement d’épaule que Sillage n’a pas vocation à être une thèse de prospective sociale, mais à distraire intelligemment. Certes. On ne nous empêchera pas alors de jauger la série pour ce qu’elle est : une poudre aux yeux bien en deçà des promesses de son présupposé. Cependant, le sous-texte est bien là, qui attend d’être traité, et il n’est jamais trop tard pour relever le gant.

A quand messieurs les auteurs ?


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Sillage

T1 : A feu et à cendres

T2 : Collection privée

T3 : Engrenages

T4 : Le signe des démons

T5 : [Morvan semble trouver très fun de mettre des titres alambiqués - ici en l’occurrence un vocable extraterrestre dans un alphabet inventé, intraduisible]

T6 : Artifices

T7 : Q.H.I.

par Alaric P.
Article mis en ligne le 15 novembre 2004

[1] On pourra se reporter avec profit au touffu Le Sentiment même de soi : corps, émotions, conscience du neurologue Antonio R. Damasio (Editions Odile Jacob).

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